Roanne, le 25 mai 2021
À la base, une passion pour le fonctionnement des logiciels. Puis les qualités d’un outil en particulier peuvent vous mener vers un métier. Voici un exemple avec l’un de nos DBA experts, Nicolas Gollet, qui nous explique son parcours marqué par sa découverte de PostgreSQL.
Comment es-tu devenu DBA ?
Nicolas : Enfant, j’ai découvert les joies de l’informatique avec le MSX YC-64 de chez Yashica. Je passais des heures à tenter de comprendre comment fonctionnent les petits programmes en BASIC. Ensuite, je me suis pris de passion pour le reverse engineering, et plus généralement pour le fonctionnement des logiciels. En parallèle, je traînais dans le club informatique du collège, et dans la boutique où je faisais quelques dépannages en échange de composants ou d’un petit billet.
Ce qui m’intéressait le plus était le concret, j’ai donc choisi la formation par alternance. Avoir des compétences personnelles, c’est bien, mais les professionnaliser, c’est mieux.
Touche à tout, j’ai été d’abord Administrateur Système et Réseau, puis Architecte Système, avant de découvrir PostgreSQL. Et là on découvre un logiciel très abouti, simple d’utilisation, avec une documentation de qualité et une vraie communauté ! Passant de plus en plus de temps sur l’administration d’une flotte d’instances, j’ai pris goût au métier de DBA.
Ton ouverture aux autres métiers
Nicolas : PostgreSQL est un logiciel libre. Il évolue en permanence, mais sans partir dans tous les sens. C’est un projet stable et cohérent, alors que certains projets open source n’ont pas d’objectif clair.
Ce que j’apprécie particulièrement, c’est que l’on peut le voir comme un noyau central. Pour moi, un DBA de production doit connaître son moteur de base de données, mais aussi l’environnement qui le compose : le fonctionnement du réseau, du système, du stockage, de la virtualisation, ainsi que le développement… bref, faire en sorte que tout fonctionne parfaitement ensemble !
En fait, le métier de DBA ne s’arrête pas au moteur de base de données, il permet d’approcher une multitude de métiers de l’informatique tout en ayant un fil conducteur.
De plus, la culture open source permet de capitaliser les expertises, ce qui favorise les échanges.
Ton arrivée chez Dalibo
Nicolas : J’ai découvert Dalibo par la formation à PostgreSQL. En cherchant, je suis tombé sur cette société qui était référencée comme sponsor du projet, ce qui pour moi était un gage de qualité.
En 2015, j’ai vu une offre d’emploi sur une liste de diffusion dédiée à PostgreSQL, et comme j’avais besoin de changement, j’ai postulé.
Ici, les consultants ne font pas que de la technique pure, ils partagent leurs compétences à travers la formation, les conférences, les correctifs de code… La technique est centrale dans la societé, avec une évolution permanente et une contribution aux projets communautaires par le biais d’un capital temps individuel (Cf. notre article Le temps dédié à la contribution).
La multitude de clients permet de voir le fonctionnement d’autres structures, de découvrir des architectures nouvelles, d’échanger et de partager… tout cela est très enrichissant.
Devenir associé pour être moteur ?
Nicolas : Lors de mon préavis chez mon ancien employeur, j’ai été invité à participer à l’un des regroupements des salarié⋅es, pendant lequel a eu lieu l’assemblée générale annuelle. Ce que j’y ai vu et entendu a confirmé mon choix. J’ai trouvé l’ambiance bonne, malgré des désaccords. Leur but commun était de faire progresser l’entreprise.
Dalibo est une SCOP, ce qui signifie que ses membres sont aussi salarié⋅es (Cf. notre article Sharon associée). Nous décidons collectivement l’orientation de la société, et nous ne subissons pas les décisions de personnes externes à la société. Ton avis est pris en compte, on est tous et toutes moteur, et ce avec une grande liberté individuelle.
La culture de notre entreprise, libriste et évolutive, repose aussi sur les personnes grâce à ce statut juridique.